Définition

Le mouvement des cuisines collectives s’inscrit dans une démarche collective visant l’atteinte de l’autonomie alimentaire.

(Définition de l’autonomie alimentaire adoptée lors de l’Assemblée Générale Annuelle du RCCQ le 3 juin 2015) :

Dans le respect des êtres humains, de la nature, de tous les êtres vivants et de l’environnement, l’autonomie alimentaire suppose une prise en charge individuelle et collective visant l’accessibilité à une nourriture de qualité et à un meilleur contrôle du système alimentaire qui ne peut se faire sans une démarche d’éducation populaire.

L’autonomie alimentaire est un processus de prise de pouvoir permettant, à toutes et à tous, l’exercice du droit à l’alimentation.

L’autonomie alimentaire repose sur quatre piliers : l’accessibilité alimentaire, le pouvoir de choisir, le respect et l’action collective.

L’accessibilité à la nourriture

  • Accès à une quantité suffisante de nourriture saine
  • Lieux d’approvisionnement diversifiés et avoisinants
  • Prix raisonnables et équitables
    Pouvoir d’achat suffisant pour faire des choix alimentaires convenables en toute dignité

Le pouvoir de choisir

  • Prendre part aux décisions qui concernent notre communauté
  • Être collectivement outillé et informé sur les enjeux alimentaires

Une question de respect

  • Des êtres humains
  • De la nature et de tous les êtres vivants
  • De l’environnement

Des actions à poser

  • Se prendre en charge individuellement et collectivement
  • Réclamer le droit à l’alimentation pour toutes et tous
  • Revendiquer des lois et politiques
  • S’impliquer dans les mouvements collectifs, solidaires et locaux

Source: rccq.org